𝗖𝗵𝗮𝗾𝘂𝗲 𝗺𝗼𝗶𝘀, 𝘂𝗻 𝗮𝘁𝗲𝗹𝗶𝗲𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗿 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘂𝘅 𝗶𝗻𝘀𝗲𝗰𝘁𝗲𝘀 𝗽𝗼𝗹𝗹𝗶𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗱𝗲𝘃𝗼𝗻𝘀 𝗮𝘂 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 𝘀𝗶𝗹𝗲𝗻𝗰𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗲𝘁 𝗽𝗿𝗲𝘀𝗾𝘂𝗲 𝗶𝗺𝗽𝗲𝗿𝗰𝗲𝗽𝘁𝗶𝗯𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝗮𝗺𝗶𝘀 𝗯𝘂𝘁𝗶𝗻𝗲𝘂𝗿𝘀.

Alors que le jardin de la Semeuse se réinvente pour accueillir en son sein, dans une perspective permaculturelle, des espaces dédiés aux plantes comestibles, il nous est apparu impossible de mener à bien ce chantier sans nourrir en parallèle une réflexion sur la biodiversité du jardin, et plus précisément ses insectes pollinisateurs.

En effet, la pollinisation est un processus vital dans la biosphère. La production alimentaire humaine notamment, en dépend amplement, puisque 80% des végétaux de la planète se reproduisent par pollinisation. Or, depuis les années 1950, nous assistons à la disparition de plus de 75% de la biomasse des insectes vivants, conséquence de la transformation progressive de nos paysages urbains et ruraux, des pollutions, de l’artificialisation des sols et des dérèglements climatiques… Pourtant, réenvisager une cohabitation vertueuse avec l’entomofaune (cet autre mot pour désigner les insectes) est à notre portée.

Qu’en est-il donc à l’échelle de la Semeuse ? Quelles sont ces plantes, dites mellifères, qui nourrissent les abeilles, mais aussi d’autres pollinisateurs si peu connus ? Pourquoi et comment les introduire dans le jardin de la Semeuse ? Et comment le paysage mellifère subvient-il à la fois aux besoins des insectes, des humains et assure une chaine alimentaire ?

Pensé sur une année à raison d’un atelier par mois, ce projet entend questionner notre relation aux insectes pollinisateurs (en particulier les abeilles), et poser les conditions d’une réflexion sur la manière de cohabiter avec le vivant selon des rapports d’intérêts communs et partagés.

Une année au fil des saisons, en compagnie d’Olivier de Sépibus, apiculteur et artiste, et Philippe Bouvier, apiculteur en résidence à la Semeuse afin de construire des ruches.

Lieu : 41 rue Lécuyer

Date : Samedi 23 septembre de 14h à 18h